Lorsque votre entreprise rencontre des difficultés financières, vous pouvez solliciter l’ouverture de procédures, dites collectives. Parallèlement à celles-ci, il existe des procédures de prévention qui permettent un traitement amiable, et donc négocié, des difficultés de votre entreprise afin d’éviter la survenance d’un état de cessation des paiements. Le plan de sauvegarde ou de redressement est donc une solution en cas de difficultés pour votre entreprise.

 

Quoiqu’il en soit, le choix de la procédure dépendra du degré de difficultés que vous rencontrez. Dans ce formulaire, nous vous aidons à choisir la procédure la plus adaptée à votre situation.

 

Entreprises en difficulté, plan de sauvegarde, de redressement … : De quoi parle-t-on ?

Dans un premier temps, et à condition de ne pas être en cessation des paiements, pour porter remède à vos difficultés, vous pouvez avoir recours à des procédures de prévention, telles que : 

En revanche, lorsque votre entreprise est proche ou est en état de cessation des paiements, il est recommandé d’ouvrir une procédure collective, telle que : 

  • La procédure de sauvegarde 
  • La procédure de redressement judiciaire 
  • Ou encore la procédure de liquidation judiciaire 

Elles conduisent, toutes trois, à un traitement judiciaireet non plus amiable – des difficultés de l’entreprise.

 

 

 

La mise en oeuvre de plans de sauvegarde ou de redressement pour assurer la poursuite de votre activité

Les procédures de sauvegarde et de redressement judiciaire poursuivent une même finalité : permettre le redressement de la situation du débiteur par l’adoption d’un plan arrêté par le tribunal. Ainsi, ces deux procédures s’ouvrent par une période de diagnostic : la période d’observation.

 

La période d’observation a vocation à déboucher sur l’adoption d’un plan, appelé, selon les cas, « plan de sauvegarde » ou « plan de redressement ». 

 

 

 

 

 

 

 

 

plan de sauvegarde redressement

Élaboration, exécution et résolution du plan : Comment ça marche ?

L’administrateur établit avec le concours du débiteur et l’assistance éventuelle d’experts le bilan économique et social de l’entreprise.

Ce bilan a pour but de préciser l’origine, l’importance et la nature des difficultés de l’entreprise. 

 

Au vu du bilan, un projet de plan est alors établi. 

Lorsque la procédure est une procédure de sauvegarde, ce plan est élaboré par le débiteur lui-même avec le concours de l’administrateur (C. com., art. L. 626-2). 

En revanche, lorsque la procédure est une procédure de redressement judiciaire, la règle est inversée : l’élaboration du plan incombe à l’administrateur, avec le concours du débiteur (C. com., art. L. 631-19, I). 

 

Par ailleurs, qu’il s’agisse d’un plan de sauvegarde ou de redressement, l’élaboration de ce dernier est nécessairement soumis à une consultation des créanciers du débiteur

Si le plan est approuvé par la majorité des créanciers, et après s’être assuré que les intérêts de tous les créanciers sont suffisamment protégés, le tribunal homologue le plan par jugement.  

  • Le contenu du plan

Le plan va d’abord indiquer les mesures économiques de réorganisation de l’entreprise. Il peut s’agir de l’arrêt, l’adjonction ou la cession d’une ou plusieurs activités. 

D’autre part, le plan prévoit les modalités de règlement des dettes, après déduction faite des délais et remises consentis par les créanciers. 

L’adoption d’un plan met fin à la période d’observation et aux restrictions apportées au pouvoir de gestion du débiteur depuis l’ouverture de la procédure. 

Toutefois, le débiteur reste soumis à certaines contraintes tant que le plan n’est pas totalement exécuté. Il lui est ainsi interdit de payer les créanciers antérieurs en méconnaissance du plan, ou de céder sans autorisation préalable du tribunal les biens déclarés par lui inaliénables. 

 

Les missions des différents organes :  

* Le mandataire judiciaire poursuit la vérification des créances et établit l’état définitif des créances ;

* L’administrateur pourra être chargé par le tribunal d’effectuer les actes nécessaires à la mise en oeuvre du plan ;

* Le commissaire à l’exécution du plan : nommé par le tribunal, il a pour mission générale de veiller à la bonne exécution du plan. 

 

A préciser que la durée du plan ne peut excéder dix ans

  • La résolution du plan

C’est au commissaire à l’exécution du plan qu’il incombe de rendre compte au président du tribunal ainsi qu’au ministère public de toute inexécution du plan par le débiteur. 

 

Toute inexécution peut donner lieu à la résolution du plan. En effet, la résolution du plan en cas d’inexécution par le débiteur de ses engagements dans les délais arrêtés par le tribunal peut être prononcée à la demande d’un créancier, du commissaire à l’exécution du plan ou du ministère public. 

 

Aussi, la résolution du plan peut être due au prononcé de l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire

 

C’est ce qui peut par exemple être le cas lorsque le plan est un plan de sauvegarde, et que l’entreprise tombe en cessation des paiements.

 

En tout état de cause, bien que le plan de sauvegarde et le plan de redressement soient soumis pour partie à des règles communes, il reste parfois difficile de les comprendre sans l’assistance d’un professionnel du droit.



Le recours à un avocat pour vous accompagner dans vos démarches

Grâce à notre formulaire : Bâtir un plan de sauvegarde ou de redressement vous pourrez être informé de la solution la plus adaptée à votre situation. Vous pourrez à terme être mis en relation avec un avocat afin d’obtenir une assistance juridique, et d’être accompagné pour vos recours et démarches juridiques. 

 

 

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